épisode 91 : 22 février — Legio expedita !
Aujourd’hui, célébrons deux personnes qui nous apportent un peu de distraction dans ce monde si triste. En 1797 mourait Karl von Münchhausen, à qui furent attribuées des aventures abracadrantesques mais si amusantes. En 1984 naissait Jodie-Amy Rivera, que les internautes connaissent sous le pseudo VenetianPrincess, et dont les vidéo parodiques sont si drôles.
Lever à 6H00. On voit que c’est les vacances : comparé aux précédents lundis, ça ferait presque grasse matinée. Motif de cet éveil matinal alors que nous autres, feignasses de profs de la zone C, sommes supposés être en vacances ? C’est le début du premier stage Sciences-Po : j’ai beau n’entrer en piste qu’avec le stage de la semaine prochaine, notre chef a lancé des signaux de détresse au sujet de l’accueil des stagiaires et de diverses tâches administratives.
Direction la Légion. En arrivant à l’accueil, je retrouve certains de mes collègues et quelques stagiaires un peu intimidés se demandant à quelle sauce ils vont être mangés. Horreur ! je découvre que le boulet a franchi la barre des tests (cf. épisode 81). Il s’illustre dès le premier jour en posant une foule de questions pendant les quatre heures de cours. Assez lâchement, je suis bien content d’avoir cours avec l’autre fournée de stagiaires…
Pendant que la future élite de la nation découvre la méthode en culture générale et en histoire, moi et mes compères désœuvrés tentons de mettre un peu d’ordre dans le joyeux chaos des dossiers : présents, absents, règlement effectué ou pas, lettre de convocation avec emploi du temps pour les stagiaires de la semaine prochaine, qui n’ont pas toujours timbré leur enveloppe, et qui ont parfois même oublié de joindre une enveloppe.
J’en profite pour signer mon contrat. Ça fait bizarre. Certes, j’avais déjà signé des contrats comme allocataire-moniteur et comme ATER, mais c’est mon premier CDD format privé. J’y apprends que je suis employé comme « technicien hautement qualifié de niveau E2, coefficient hiérarchique 270 ». Ne me demandez pas ce que ça veut dire, mais ça me donne l’impression d’avoir une utilité sociale, pour une fois.
Le problème de cette prépa, c’est que l’ambiance est très sympa. Résultat : moi qui pensais m’éclipser aussi vite que possible pour préparer mon TD de jeudi, je me retrouve à déjeuner avec l’équipe. Il me tarde de reprendre. Vivement lundi prochain, que je fasse connaissance avec les prochains traumatisés.
Lever à 6H00. On voit que c’est les vacances : comparé aux précédents lundis, ça ferait presque grasse matinée. Motif de cet éveil matinal alors que nous autres, feignasses de profs de la zone C, sommes supposés être en vacances ? C’est le début du premier stage Sciences-Po : j’ai beau n’entrer en piste qu’avec le stage de la semaine prochaine, notre chef a lancé des signaux de détresse au sujet de l’accueil des stagiaires et de diverses tâches administratives.
Direction la Légion. En arrivant à l’accueil, je retrouve certains de mes collègues et quelques stagiaires un peu intimidés se demandant à quelle sauce ils vont être mangés. Horreur ! je découvre que le boulet a franchi la barre des tests (cf. épisode 81). Il s’illustre dès le premier jour en posant une foule de questions pendant les quatre heures de cours. Assez lâchement, je suis bien content d’avoir cours avec l’autre fournée de stagiaires…
Pendant que la future élite de la nation découvre la méthode en culture générale et en histoire, moi et mes compères désœuvrés tentons de mettre un peu d’ordre dans le joyeux chaos des dossiers : présents, absents, règlement effectué ou pas, lettre de convocation avec emploi du temps pour les stagiaires de la semaine prochaine, qui n’ont pas toujours timbré leur enveloppe, et qui ont parfois même oublié de joindre une enveloppe.
J’en profite pour signer mon contrat. Ça fait bizarre. Certes, j’avais déjà signé des contrats comme allocataire-moniteur et comme ATER, mais c’est mon premier CDD format privé. J’y apprends que je suis employé comme « technicien hautement qualifié de niveau E2, coefficient hiérarchique 270 ». Ne me demandez pas ce que ça veut dire, mais ça me donne l’impression d’avoir une utilité sociale, pour une fois.
Le problème de cette prépa, c’est que l’ambiance est très sympa. Résultat : moi qui pensais m’éclipser aussi vite que possible pour préparer mon TD de jeudi, je me retrouve à déjeuner avec l’équipe. Il me tarde de reprendre. Vivement lundi prochain, que je fasse connaissance avec les prochains traumatisés.