épisode 213 : 23 novembre — Sans issue

Publié le par strelets

Nous célébrons aujourd’hui la naissance de Jean Mabillon (1632), le père fondateur de la paléographie et de la diplomatique. 

 

Évidemment, en ce jour si particulier, je n’ai pu me laisser aller à ma geekitude d’historien un peu déviant : des tâches plus nobles m’attendaient au lycée de l’Altion. À vrai dire, cet après-midi de cours s’est passé assez normalement.

 

Aujourd’hui, la loose avait décidé de frapper après les heures de cours.

 

Tout d’abord, il faut que vous sachiez que les gardiens sont assez stricts : si vous avez le malheur de laisser partir vos élèves avant l’ouverture des portes à 17H30, vous êtes certains de vous faire souffler dans les bronches — j’en ai fait l’expérience. J’ignore si c’est parce qu’ils n’apprécient pas de devoir supporter quelques minutes ce que nous subissons à longueur de journée ou si c’est parce que l’administration leur fait des remarques, mais nous avons tout intérêt à garder nos élèves jusqu’à la sonnerie.

 

Aujourd’hui, comme le module de géographie était un peu technique et qu’il y a eu pas mal de questions, je libère mes élèves deux ou trois minutes après la sonnerie. Le temps de repasser par la salle des profs me laver les mains, récupérer mon manteau et faire une escale technique (pas nécessairement dans cet ordre), j’arrive devant la porte à 17H37.

 

Et là, surprise : il n’y a plus personne à la loge, et la porte est fermée. Me voici donc bloqué à l’intérieur avec quelques élèves retardataire pendant que mes collègues quittent l’établissement par le parking situé à l’opposé.

 

Je ne suis pas seul dans l’épreuve : Sonia Bailleul me raccompagne à la gare et a garé sa voiture devant le lycée. Nous remontons donc à l’intendance signaler à la dernière personne de l’administration encore présente à cette heure qu’il est impossible de sortir. Heureusement que l’intendante a les clefs !

 

À l’avenir, je me souviendrai que la fenêtre de sortie est pour le moins étroite.

 

 

Publié dans Saison 2

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L
On confond souvent "Lose" (verbe perdre avec un seul o) qui donne "Loser" (perdant) avec "Loose" qui veut dire "en vrac, relâché...".<br /> Pour un français, les deux se prononcent de manière identique...
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