épisode 132 : 27 avril — Pendant les cours, les travaux continuent

Publié le par strelets

Magellan est tué lors d’un accrochage avec les indigènes des Philippines (1521). Du coup, il ne boucle pas son tour du monde. On m’en voudrait si je ne mentionnais pas la signature du deuxième décret d’abolition de l’esclavage, à l’initiative de Victor Schoelcher, qui met définitivement fin à cette pratique dans les colonies françaises (1848). 

 

Les événements du jour suggèrent l’arrêt, mais je reprends. Pour cette deuxième semaine, le partage des cours avec ma collègue me permet de ne recommencer que cet après-midi. J’arrive sérieusement en avance pour profiter du déjeuner avec mes collègues et discuter des sujets que nous devons donner au galop de fin de semaine. Le grand beau temps fait que nous déjeunons en terrasse, avec le soleil en plein visage. Ça serait presque des vacances. Je réalise que les choses ne vont pas être simples à la rentrée : comment vais-je faire croire que j’ai passé ces deux semaines à travailler dur en revenant bronzé ? On va plutôt penser que je suis fatigué pour avoir trop fait la fête !

 

Cet après-midi, la présence de ma collègue permet de dédoubler le cours. Nous nous retrouvons donc dans les petites salles, dont les couloirs sont en travaux. Il faut franchir des cordons type scène de crime pour aller aux toilettes ou à la machine à café. Heureusement, le bruit est assez limité.

 

Cours du jour : l’URSS après 1953. C’est pas très sexy, mais il faut bien passer par là. J’essaie de dynamiser comme je peux, mais les blagounettes ne fonctionnent pas toujours, voire ne viennent même pas ! En plus, j’ai une sensation bizarre avec ceux qui prennent leurs notes sur ordinateur : quand ils posent une question, j’ai l’impression qu’il sont en train de vérifier sur Wikipédia.

 

Apparemment, personne n’a décidé d’égaler l’exploit de jeudi dernier (cf. épisode 129) pour se retrouver dans ces chroniques. En plus, le départ de certains a créé une légère morosité chez certains de ceux qui sont restés. L’ordre des choses est rétabli : il n’y a désormais qu’un seul pitre — moi.

 

Je fais le voyage du retour avec ma collègue car nous habitons dans le même quartier. Pas facile de discuter des sujets quand les élèves sont dans la même rame. Heureusement, nous parvenons à les semer lors du changement à Saint-Lazare et dressons nos pièges…

 

Soirée chargée. J’ai toujours les copies d’Oscuripont et Souaville qui ne font preuve d’aucune bonne volonté et refusent de se corriger elles-mêmes. Des polys à faire. Reprendre les cours de demain. Et le cours de jeudi sur Weimar à faire ; et là, c’est la panique, parce que ça vient très mal. Ça va encore se terminer à l’arrache dans la nuit.

Publié dans Saison 1

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