épisode 89 : 17 février — En cendres… tel le phénix ?

Publié le par strelets

C’est la journée des intellectuels, avec la naissance de David Douillet, Philippe Candeloro et Paris Hilton.

C’est franchement déprimant pour un Mercredi des Cendres. Ça y est, on commence le Carême. Je n’ai pas vraiment vu la différence car, depuis un certain temps, c’est Carême tous les jours.


Décidément, je mets la semaine à me remettre de mon lundi. Aujourd’hui, j’avais prévu de me lever à des heures décentes pour m’occuper de quelques tâches ménagères. Que pouic ! rendormissement et réveil pile à l’heure qui me laisse assez de temps pour me préparer sans précipitation et avoir mon train. J’aimerais savoir comment fait mon inconscient pour réussir ces manœuvres risquées — enfin, il ne réussit pas toujours (cf. épisode 43).


L’administration de Boby-Lapointe brille toujours par sa compétence. Il y a en salle des profs une affiche rappelant de vite mettre les notes et appréciations dans Pronote, mais quand je demande mes codes d’accès au principal adjoint, il répond qu’il s’en occupe, mais je n’ai toujours rien de concret. Comme le conseil de classe de mes secondes est le lundi de la rentrée, je sens qu’il va y avoir un problème du côté de l’histoire-géo.


Au moins, il n’y a pas eu de problème de salle aujourd’hui, et j’ai enfin pu faire cours un mercredi (cf. épisodes 79, 84 et 86) ! J’ai pu observer quelques tangages pendant le cours. Reste à savoir si c’est la proximité des vacances ou le fait que j’ai les deux dernières heures de la journée.


Nous avons commencé la Révolution française. Comme à peu près tous les élèves de seconde de France et de Navarre, les miens déclarent qu’ils ont déjà vu ça. Mauvais début, ils ne sont pas d’accord sur l’année où la voit : une grosse majorité pour la 5e, quelques isolés pour la 3e, très peu se souviennent que c’est en 4e. Ensuite, ils confondent tout : la nuit du 4 août ? Ah oui ! la nuit des Longs Couteaux ! Mais non, rétorque un autre ! Ça c’était dans l’URSS de Staline ! Quand on confond les moustachus…


En me rendant leurs devoirs maison, certains s’inquiètent de savoir si je note sévèrement. Je leur laisse peu d’illusions en répondant qu’il y a peu de chances pour qu’ils retrouvent leurs anciennes notes avec moi.


Lâchement, je les laisse sortir cinq minutes avant la fin du cours. Justification officielle : je ne vais pas commencer une partie à ce stade alors que je ne retrouve la classe qu’après les vacances. En vrai, ça me laisse juste le temps de gagner la gare à pied pour ne pas rater le train.


Plus qu’une journée. Cinq heures de cours… On va y arriver…

Publié dans Saison 1

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article