épisode 107 : 19 mars — Il n'y a plus de saisons

Publié le par strelets

En 1859, c’était la première de Faust, de Gounod. Et que celui qui n’a jamais pouffé de rire en entendant l’air des bijoux parce qu’il revoyait la Castafiore me jette la première pierre.

Aujourd’hui, j’ai plutôt envie de chanter « Gloire immortelle de nos aïeux », ce sommet du pompier. D’abord, comme c’est un vendredi sans cours, je passe la journée en bibliothèque car je reprends les TD à Paris IV jeudi. Mais il faut bien commencer dans la loose : la maître de conférence qui me remplaçait devait être absente ce jour-là. Chouette ! me direz-vous, c’est l’occasion d’exprimer ma créativité. Certes, mais il y a un des deux textes pour lequel je n’ai rien : il faut donc le préparer avec soin. Pendant ce temps, les copies attendent… Ça va être tendu du string, ce week-end.


Ensuite, le coup de fil à madame Bidule du rectorat (cf. épisode 105) m’a regonflé à bloc. Elle voulait savoir si j’avais fait le nécessaire concernant mon procès-verbal d’installation (cf. épisode 100). Je lui explique que j’en ai récupéré un autre et qu’elle devrait le recevoir sous peu.


J’en profite pour lui parler de mes indemnités de transport qui n’ont toujours pas été versées (cf. épisode 100). Elle en est étonnée car elle est sûre d’avoir validé le dossier. Je suis impressionné par une telle mémoire car je ne dois pas être le seul qu’elle gère — en fait, je me méfie de ces réponses automatiques typiques de l’administration. Mais elle vérifie et, effectivement, ces indemnités viennent d’être validées car un coinçouillis avait retardé la procédure. Il y aura donc un gros rattrapage sur mon traitement de mars.


Je comprends à présent pourquoi le mauvais temps s’est tant prolongé : ça va être Noël fin mars !

Et n'oubliez pas de voter pour les Chroniques de la loose pour le concours Best of Blogs !

Publié dans Saison 1

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article